Un tout grand merci à Heinz Risi

Action de collecte de dons à l’occasion de son 70e anniversaire

Un geste de solidarité particulier nous a profondément touchés :
Heinz Risi, ancien joueur de l’équipe fanion du FC Lucerne, a célébré ses 70 ans en renonçant à des cadeaux personnels au profit d’un appel à dons en faveur de SLA Suisse. Le septantenaire a placé son action sous la devise « Toutes et tous portent un chapeau ».

Ce geste d’une générosité exceptionnelle est motivé par une situation très personnelle :
Son épouse Lucia Risi est atteinte de SLA. Par leur action de collecte de fonds, Monsieur et Madame Risi ont voulu attirer l’attention du public sur le sort de toutes les personnes touchées par cette maladie et sur les conséquences pour leurs proches.

Nous remercions de tout cœur Heinz et Lucia Risi pour cette très belle marque de confiance à l’égard de notre travail – de même que tous les invité·e·s qui, par leur don, ont contribué au succès de cette action. La somme récoltée de 5’550.- francs sera directement affectée à nos activités de soutien aux personnes atteintes de SLA et à leurs proches.

Rencontre SLA – il reste des places !

Vous êtes concerné·e par la SLA, directement ou comme proche ?
Rejoignez-nous le mercredi 17 septembre, de 14h à 16h à Yverdon sur le thème de la nutrition pour une rencontre placée sous le signe de l’échange et du partage. Un moment pour se retrouver et discuter de vos questions ou besoins.

Où ? Y-Parc, Rue Galilée 4, Yverdon-les-Bains
Inscription par mail à info@sla-suisse.ch ou par téléphone au 044 887 17 20

Plus d’infos sur notre site

EN SOUVENIR DE REGULA WIPF-LANDOLT

Elle a développé des instruments techniques pour l’industrie textile et travaillé en Allemagne, Angleterre, Italie et aux États-Unis. Peu de temps après son départ à la retraite, Regula Wipf est diagnostiquée de la maladie incurable SLA.

Depuis, il y a une vie d’avant le diagnostic et une vie post-diagnostic, disait-elle dans notre rapport annuel 2022. Nous lui avions rendu visite chez elle, avions fait la connaissance de sa famille et l’avions accompagnée en nous rendant ensemble dans un environnement où elle se sentait à chaque fois heureuse en dépit de sa lutte incessante contre la maladie : l’écurie. Là où Regula Wipf retrouvait deux fois par semaine, avec son mari et sa fille, son cheval Novato, qui signifie débutant en espagnol. « Quand je suis en selle, je me sens libre », aimait-elle décrire ces moments, transportée de joie.

Il y a une bonne semaine, Regula Wipf s’est éteinte à l’âge de 70 ans. Nous adressons à sa famille nos sincères condoléances et toute notre sympathie et lui souhaitons beaucoup de force dans cette douloureuse épreuve. Que nous puissions également puiser du réconfort dans les moments vécus avec la défunte. Nous garderons d’elle le souvenir d’une femme extrêmement déterminée qui réussissait à exprimer comme devise de vie « Aujourd’hui il y a un maintenant. »

Regula Wipf-Landolt, 1er août 1955 au 6 août 2025

De la joie de vivre

Manuel Arn a la petite quarantaine lorsqu’il est diagnostiqué de la SLA, une maladie incurable. Malgré ce coup du sort, il est à ses dires heureux. Un récit en cinq parties sur une étape de la vie marquée par la gratitude, le « tenir prise » et la compassion.

Manuel Arn explique qu’il ressent la vie comme quelque chose de sensé et de sensoriel. Pour lui, la perception de la vie fonctionne à travers les sens et les émotions, précise-t-il. Entrevue avec ce père de deux fils qui vit depuis plus de dix ans avec la maladie incurable nommée sclérose latérale amyotrophique (SLA).

Il existe la notion de bénéfice secondaire de la maladie qui désigne les « avantages » que quelqu’un peut tirer de sa maladie, par exemple lorsqu’elle l’autorise à être libre de toute obligation. Pourrait-on parler d’une carte blanche ? Oui, effectivement. Je dirais même qu’il est utile de pouvoir se la donner soi-même. Il m’a fallu du courage pour me permettre de savourer la vie selon mes possibilités.

Comment vous y êtes parvenu ? Lorsque les premiers symptômes se sont manifestés, j’ai entendu l’histoire des gens qui pleuraient la perte d’une vie non vécue. Je l’ai alors rapportée à ma propre vie en me demandant si c’était bien la vie telle que je l’avais imaginée. Ce constat a été très dur à encaisser. J’ai par la suite dû modifier ma propre vie.

Par quelle voie pouvez-vous contrecarrer l’attente voulant que cette maladie implique nécessairement un mal-être ? J’ai connu la vie en tant que personne bien portante et me souviens de jours où je ne me réveillais pas du tout avec le sentiment que la vie était belle ! Non, il y a des moments dans la vie où celle-ci te lance un défi afin de pouvoir reconnaître, apprendre ou expérimenter quelque chose. Cette maladie, je n’arrive pas à l’éliminer. Mais mettre à profit mon temps pour faire l’expérience de moi-même, de ma créativité et de mon efficacité, voilà ce qui me rend libre. Naturellement, il y a des choses qui me bouleversent ou me font perdre patience. Aujourd’hui, je le vis consciemment, je peux me demander si j’aurais pu faire mieux. J’exige de moi-même de pouvoir tenir prise. Lorsque les choses se déroulent sans difficulté, il est facile d’en venir à bout. Lorsqu’elles ne se passent en revanche pas comme prévu, cela devient intéressant.

« J’aime les choses insaisissables. »
Manuel Arn

Comment vous accrochez-vous lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu ? Changer de plan. Entrer en mouvement. Bien entendu, cela ne fonctionne pas chaque fois. Il y a une année, j’ai eu par deux fois une grave pneumonie dont j’ai failli mourir. J’en ai heureusement réchappé, ce qui n’était pas mon mérite. Simplement merci car je suis volontiers sur cette terre. Je trouve plus intéressante une attitude consistant à être reconnaissant de ce qui me fait avancer dans la vie. C’est une perspective qui m’offre une meilleure vie à un moment où les circonstances dans lesquelles je vis sont relativement compliquées. Pour moi, cette maladie renferme un très grand potentiel pour regarder, devenir patient, célébrer l’espoir et pratiquer la gratitude.

Qu’est-ce qui vous permet également de vous accrocher ? Il y a évidemment des personnes qui me sont très proches et qui sont très importantes dans ma vie, pour mon bien-être et mon équilibre. En même temps, je me vois comme le moteur de ce partage. Lorsqu’on connaît la peine, on peut soit s’isoler et se dire qu’on est un « pauvre diable », soit compatir à sa situation, ce qui permettra d’en faire de même envers les autres. Il est possible que je me serais engagé dans cette voie même sans cela. Mais j’ai affronté une urgence qui m’a poussé à oser quelque chose. Qui sait, oser à la fois être malade et heureux ? Je crois que nous avons besoin de faire face à des événements pour qu’il se passe quelque chose dans notre vie. Je vois une grande force dans la peine.

SLA Suisse Créée en 2007, l’organisation soutient les personnes atteintes de sclérose latérale amyotrophique (SLA) et leurs proches en mettant à leur disposition une offre de prestations de plus en plus étendue :

  • Remise en prêt de moyens auxiliaires
  • Consultation sociale, accompagnement psychologique et conseil sur la situation d’habitation
  • Aide directe lors de difficultés financières aiguës
  • Rencontres d’entraide et d’échange en présentiel et en ligne
  • Mise en réseau et formation de professionnel·le·s
  • Semaine de vacances annuelle réservée aux personnes directement touchées et à leurs proches

Sclérose latérale amyotrophique (SLA) La maladie incurable qui affecte le système nerveux central et périphérique provoque dans les mois et années qui suivent le diagnostic des paralysies progressives de toutes les parties du corps, limitant généralement l’espérance de vie dans une mesure très importante et se répercutant dans de nombreux cas sur les capacités cognitives. En Suisse, environ 600 personnes sont atteintes de SLA, un chiffre qui avoisine les 400’000 à l’échelle mondiale. La maladie se déclare le plus souvent dans le midi de la vie, un peu plus souvent chez les hommes que chez les femmes.

« Chroniques de l’encore possible » – quand la maladie de Charcot s’invite au quotidien

En mai prochain, la conteuse Caroline Cortès présentera en première son spectacle Chroniques de l’encore possible, une plongée sensible et poétique dans le quotidien d’un couple confronté à la maladie de Charcot (sclérose latérale amyotrophique SLA). Inspirée par sa propre expérience en tant que proche aidante – ou plutôt « proche aimante » –, elle nous invite à un voyage où les épreuves deviennent autant d’occasions d’inventer de nouvelles voies.

À la manière d’une épopée, les protagonistes de ce récit traversent un parcours semé d’embûches, déployant mille stratégies pour faire face à celle que l’on nomme souvent « la maladie des 1000 adieux ». Mais ici, elle se transforme en « maladie des 1000 possibles ».  Ce spectacle met également en lumière la force des liens et la créativité qui surgissent dans l’adversité.

Date et lieu de la représentation : 16 et 17 mai 2025, 20 h, Ancienne Poste, rue Marie-Anne-Calame 5, 2400 Le Locle

Durée : 1 heure / Public : dès 12 ans

Informations et réservations : 077 445 58 67,  www.contreboutades-et-cie.ch

Registre SLA Suisse

Cette étude scientifique relative aux facteurs de risque de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) vise à examiner si certains facteurs environnementaux et comportementaux favorisent éventuellement la SLA et influent sur le déroulement de la maladie.

Si vous souhaitez participer à cette étude, veuillez contacter M. Jan Loosli (coordinateur de l’étude), centre neuromusculaire régional, Frauenklinikstrasse 26, 8091 Zurich, tél- +41 44 255 55 20, courriel jan.loosli@usz.ch

Devenez ambassadeur·drice de la SLA !

Aimeriez-vous contribuer à visibiliser davantage la SLA et donner une voix aux personnes qui sont directement touchées par cette maladie et à leurs proches ? Nous cherchons des personnes disposées à partager à leur gré leurs expériences avec le public. Pour cela, nous vous prions de :

  • nous faire parvenir une photo montrant votre visage ou immortalisant des moments particuliers de votre vie ;
  • nous livrer votre récit : votre vécu peut encourager d’autres personnes vivant une situation similaire et leur signaler qu’elles ne sont pas seules à devoir faire face à une telle expérience,
  • nous envoyer une vidéo par laquelle vous nous faites revivre des moments émouvants de votre vie.
  • En vous faisant l’ambassadeur·drice de la SLA, vous représenterez de manière authentique les intérêts et les besoins des personnes qui sont atteintes de cette maladie en faisant part de vos expériences et convictions.

Par votre engagement, nous pourrons toucher un large public et le sensibiliser plus profondément à la SLA et à la situation de celles et ceux qui en souffrent. Si vous désirez soutenir SLA Suisse en public et partager vos expériences, nous nous réjouissons de votre prise de contact.

Prenez votre courage à deux mains en nous adressant un courriel à info@sla-suisse.ch ou en nous appelant au numéro 044 887 17 20.

Bienvenue Marina Jufer

Depuis janvier 2025, Marina Jufer travaille pour SLA Suisse et assume des tâches administratives du secrétariat. Dans une brève interview, notre nouvelle collaboratrice nous fait connaître quelques aspects passionnants de sa personnalité.

Qu’est-ce qui t’a motivée pour rejoindre notre équipe ?

Pouvoir m’engager au sein d’une organisation à but non lucratif a depuis longtemps été un rêve. Ces aspirations et l’accueil aimable par l’équipe en place m’ont confortée dans mon choix.

Quelles expériences ou capacités aimerais-tu apporter dans ta nouvelle fonction ?

Depuis que j’exerce une activité professionnelle, le service à la clientèle, l’engagement pour une bonne cause et le goût de la collaboration au sein d’une équipe m’ont toujours guidée. Déployer ensemble des activités utiles me procure du plaisir et de la satisfaction et me motive.

Que fais-tu dans tes loisirs pour te détendre ou te ressourcer ?

J’adore danser, nager et skier, sens oublier l’e-bike. De même, je ne peux guère résister à un jeu de société ou à un délicieux repas accompagné d’un bon verre de de vin rouge.

Enquête : traitement des personnes atteintes de maladies neuromusculaires en Suisse

Le site web de ce projet contient des informations détaillées de même qu’un appel à participer à l’enquête : ZHAW Care-NMD-CH-Projekt

Pour accéder directement au questionnaire en ligne, veuillez cliquer sur les liens suivants :

Le questionnaire est disponible dans les trois langues officielles (français, italien et allemand).

Ginto – une application qui repère les lieux accessibles

Trouver un restaurant accessible, des toilettes adaptées ou un accès sans marche ? L’application Ginto facilite la vie en répertoriant les lieux accessibles autour de vous.

Il suffit d’indiquer vos besoins pour découvrir en un clin d’œil les endroits qui vous conviennent.

Plus d’infos : www.ginto.guide