Actualités de SLA Suisse

  • Visages d’une maladie: Nicolas Gloor
  • Excursions d’un jour sur le lac, 22 mai
  • Enquête : traitement des personnes atteintes de maladies neuromusculaires en Suisse
  • S’habiller facilement – Un conseil pratique

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Infolettre de l’Association SLA Suisse, mars 2025
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S’habiller facilement – Un conseil pratique

S’habiller et se déshabiller peut être un défi pour les personnes ayant des limitations physiques. La famille Cortès a présenté une solution simple lors d’une rencontre d’échange.

Une couturière amie de la famille a modifié les pantalons de Thierry Cortès en apportant les adaptations suivantes :

  1. L’ouverture frontale est désormais condamnée pour éviter les problèmes dus aux boutons standard, boutons-pression et aux fermetures éclair.
  2. Un élastique a été intégré autour de la taille.
  3. Pour permettre de s’adapter à une prise ou perte de poids, une sorte de boutonnière a été prévue pour avoir accès à l’élastique.
  4. Deux triangles latéraux en tissu élastique assurent une plus grande adaptabilité.
  5. Deux martingales latérales offrent une meilleure prise pour remonter plus aisément les pantalons.

Peut-être que ces pantalons adaptés se révéleront d’une précieuse aide lors de l’habillement/habillage quotidien.

Ginto – une application qui repère les lieux accessibles

Trouver un restaurant accessible, des toilettes adaptées ou un accès sans marche ? L’application Ginto facilite la vie en répertoriant les lieux accessibles autour de vous.

Il suffit d’indiquer vos besoins pour découvrir en un clin d’œil les endroits qui vous conviennent.

Plus d’infos : www.ginto.guide

LE BONHEUR D’AVOIR DES AMIS FIDÈLES

Nicolas Gloor #6 : À l’âge de 26 ans, Nicolas Gloor se voit diagnostiquer une maladie neurodégénérative incurable connue en Suisse sous l’acronyme SLA. Durant les deux ans qui suivent le diagnostic, il continue à vivre dans son appartement, avant de déménager dans un établissement médico-social. Un an après son entrée en EMS, SLA Suisse est allé le trouver dans son nouvel environnement quotidien pour prendre de ses nouvelles. Dans ses paroles, il y a de la gratitude pour ses amis et sa famille mais il exprime également d’autres ressentis.

Lorsque nous vous avons rendu visite en décembre 2023, vous nous disiez que vous ne vouliez pas attendre le dernier moment pour déménager dans un home médicalisé. Avez-vous choisi le « bon moment » ? Je pense que oui. La vie à la maison devenait de plus en plus compliquée et j’étais mentalement prêt à faire ce pas. En outre, mes proches s’étaient fait beaucoup de soucis pour moi parce que je vivais seul.

Vous vous inquiétiez alors d’être entouré de personnes âgées et malades dans un EMS. Comment voyez-vous cela aujourd’hui ? J’entretiens des relations cordiales avec les autres résidents sans toutefois participer grandement à la vie communautaire. Ce qui est positif, c’est que je m’entends bien avec le personnel soignant, qui fait partie de ma génération et dont la profession est similaire à celle que j’exerçais avant.

Les premiers effets handicapants de votre maladie se sont manifestés le jour où vous ne pouviez plus retirer la poêle de la cuisinière. Comment la maladie évolue-t-elle, à quoi avez-vous dû vous adapter dans l’intervalle ? J’ai entre-temps perdu ma mobilité et mon autonomie. De plus, je ne peux plus marcher, suis presque totalement paralysé des membres supérieurs, m’alimente par sonde gastrique et j’ai beaucoup de mal à parler. On peut vraiment dire que c’est un coup dur à encaisser. Grâce à mon ordinateur avec commande oculaire, je peux heureusement encore accéder aux réseaux sociaux, à ma boîte de messagerie et aux plateformes de streaming.

Avez-vous encore beaucoup de contacts personnels avec vos amis et votre famille ? Oui, j’ai la chance d’être très bien soutenu et de recevoir des visites tous les jours. J’ai des amis très fidèles et une famille extraordinaire qui fait tout pour mon bien-être. Je suis également plus libre qu’avant, lorsque l’horaire des soins journaliers était fixe et qu’ils se terminaient toujours avant 21 heures. Aujourd’hui, je peux sortir et rentrer à ma guise.


Institution Lavigny Le pasteur vaudois Charles Subilia a fondé en 1906 une institution pour recueillir des personnes qui n’étaient pas admises auprès des institutions de bienfaisance. Aujourd’hui, l’institution comprend une école, des ateliers protégés ainsi qu’un hôpital et des logements pour les personnes en situation de handicap. Par exemple le Plein Soleil à Lausanne, l’une des rares institutions du canton de Vaud à accueillir des personnes atteintes de SLA ilavigny.ch


À propos de Nicolas Gloor est éducateur social et a 26 ans lorsqu’on lui diagnostique une sclérose latérale amyotrophique (SLA). Cette maladie neurodégénérative est incurable et réduit drastiquement son espérance de vie. Alors qu’il vit au début dans son propre appartement, Nicolas Gloor déménage deux ans après le diagnostic dans un établissement médico-social. Aujourd’hui, la partie supérieure de son corps est presque entièrement paralysée ; de plus, il ne peut plus marcher et s’alimenter qu’avec une sonde gastrique (PEG). Il bénéficie aussi de l’aide de SLA Suisse qui apporte depuis 17 ans son soutien aux personnes directement touchées par la maladie et à leurs proches en mettant à leur disposition une multitude d’offres, comme la remise en prêt de moyens auxiliaires, le Voice Banking, etc.

> Visages d’une maladie

Actualités de SLA Suisse

  • Rencontres SLA 2025 et nouvelle campagne : #SLApartage
  • Journée nationale sur la SLA : chiffres et témoignages de participant·e·s
  • Visages d’une maladie: Willi Dudler et Nicolas Gloor

Vous trouverez ces informations et bien d’autres dans notre dernière infolettre.

Infolettre de l’Association SLA Suisse, décembre 2024
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Une année sous le signe de l’optimisation de nos prestations – un grand merci pour votre soutien

En passant en revue les derniers mois, nous nous apercevons qu’ils ont été marqués par un grand nombre de défis et l’optimisation de nos prestations mais également par le franchissement de nouvelles étapes importantes. L’élargissement de notre service de conseil et d’assistance sociale en Suisse romande, l’introduction d’une excursion d’un jour et le lancement de l’offre en matière d’accompagnement psychologique devraient avoir pour effet d’alléger quelque peu le quotidien des personnes atteintes de SLA. À cet égard, la Journée nationale sur la SLA, qui fait partie depuis des années de nos activités permanentes, a une fois de plus révélé l’importance d’un échange mutuel de connaissances, d’expériences et de savoir-faire, de même que d’une action commune et coordonnée. L’ensemble de ces développements complètent nos nombreuses autres offres éprouvées dont les personnes directement touchées et leurs proches bénéficient depuis longtemps.

Tout cela n’aurait pas pu être réalisé sans le soutien d’autant de donateur·trice·s. Votre aide financière nous a en effet permis d’épauler des personnes dans des situations difficiles et nous vous en remercions. À vous et à vos familles, nous souhaitons un joyeux Noël, de belles et paisibles fêtes de fin d’année et d’ores et déjà une nouvelle année empreinte de confiance et d’énergie positive.

Andrea Wetz
Directrice de SLA Suisse

 

Le secrétariat de SLA Suisse restera fermé du 23 décembre 2024 au 5 janvier 2025.

Journée nationale sur la SLA : un succès grandiose !

Organisée par SLA Suisse, la Journée nationale sur la SLA a connu une participation supérieure de 30 % à celle d’il y a deux ans. Outre les thèmes habituels de la recherche en la matière et du traitement de la SLA dans la pratique, cette manifestation d’envergure a également été consacrée au domaine Proximité et érotisme dans le cas de cette maladie neuromusculaire incurable. Il est très réjouissant que près de la moitié des 202 participant·e·s ont rempli le questionnaire d’évaluation mis en ligne au terme de la journée.

Quelque 60 % des personnes ayant pris part à cette enquête étaient des professionnel·le·s et environ 30 % des personnes directement touchées et des proches.
Selon les résultats du sondage, le bénéfice principal que les participant·e·s ont pu tirer de la réunion a été l’acquisition de nouvelles connaissances, suivie du réseautage avec d’autres professionnel·le·s et l’échange entre personnes atteintes de SLA.

71 % des participant·e·s ont jugé les thèmes traités de très pertinents et directement utilisables dans la pratique, alors que 22 % les ont qualifiés de partiellement pertinents mais peu utilisables dans la pratique.
Pratiquement toutes les personnes ayant répondu aux questions d’évaluation recommanderaient la Journée nationale sur la SLA.

Témoignages de participant·e·s

Journée SLA : Merci

Un grand merci à toutes et à tous pour avoir fait de la Journée nationale sur la SLA une expérience marquante. Ensemble, continuons à nous engager pour sensibiliser et renforcer la prise de conscience sur la SLA.

> Exposés et impressions

Journée nationale des personnes proches aidantes

À l’occasion de la Journée nationale des personnes proches aidantes célébrée aujourd’hui, nous avons à cœur de les remercier du soutien qu’elles apportent jour après jour à ceux et celles dont elles prennent soin, de même que de la patience et de la force morale dont elles font preuve au contact des personnes atteintes de SLA. Le travail que toutes ces personnes accomplissent ne va pas de soi et revêt une valeur inestimable.

Être présent pour autrui, précisément dans les moments les plus difficiles, témoigne d’une grande force morale

Journée nationale SLA